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« La ville entre en gare » pour tout savoir sur les secrets de la gare de Lyon, un documentaire de Maud Gangler et Pierre Lalanne, le 28/01 à 20h50 sur France3

Autrefois pensées comme de lieux de passage, les gares sont aujourd’hui en pleine mutation. De plus en plus fréquentées, elles s’inscrivent dans un véritable projet urbain et deviennent des ressorts de dynamisation des territoires, offrant de la valeur ajoutée au passage en gare : services, commerces, loisirs. Les gares du XXIème siècle se réinventent pour devenir de véritables lieux d’échanges et de vie. Ce phénomène dont témoigne le documentaire inédit « la ville entre en gare », des millions d’usagers en bénéficient déjà au quotidien.

La ville entre en gare, un documentaire de 110 minutes de Maud Gangler et Pierre Lalanne, production Capa, sera diffusé le 28/01 à 20h45  sur France 3.

La Gare de Lyon est une ville dans la ville : tête de ligne des TGV du soleil mais aussi plaque tournante du réseau banlieue Sud-Est, la Gare accueille plus de 100 millions de voyageurs par an et couvre la moitié du 12ème arrondissement de Paris. Elle est par excellence le lieu du brassage social : le costume cravate côtoie les haillons, les culottes courtes et les seniors s’y croisent et le travailleur du matin jalouse le vacancier du soir. C’est l’espace de toutes les retrouvailles et toutes les séparations…

La Gare de Lyon est aussi l’une des plus belles gares de France. Derrière sa façade classée à l’inventaire des monuments historiques, elle abrite la salle des fresques et une institution gastronomique, le Train Bleu. 2000 personnes font tourner la gare chaque jour. Ils sont chefs de gare, mécaniciens, agents d’accueil, aiguilleurs, conducteurs de TGV…. Leur mission première, pas si simple, faire partir les trains à l’heure et sans incident.

Pour percer les secrets de ce lieu unique en France, nous avons fait parler les hommes et les femmes qui le font vivre au quotidien. A travers leur regard, nous découvrirons le fonctionnement de ce poumon formidable qui se remplit et se vide au gré des départs et des arrivées.

Pour que les clients partent en toute sécurité, la gare s’est dotée d’un commissariat, de 320 caméras de vidéo-surveillance et d’une brigade spécialisée. A sa tête, Frédéric. Il traque depuis 25 ans les nombreux pickpockets qui inventent des techniques toujours plus sophistiquées pour tromper les voyageurs.

Dans la gare tout est fait pour rassurer les passagers avec ces équipes en charge de la sécurité, mais aussi avec le choix de la voix qui les guide. Depuis 30 ans, à la Gare de Lyon, comme dans toutes les autres gares de France, c’est Simone Hérault qui fait les annonces d’arrivées, de départs ou de retards. Elle est sans doute la voix la plus connue de France.

Si la gare est une invitation au voyage, ils sont une cinquantaine à ne jamais partir. A la Gare de Lyon, c’est Chantal Saurois qui s’occupe des sans-abris. Il y a 5 ans, cette employée de la SNCF a réquisitionné des wagons-couchettes pour les transformer en hébergement d’urgence. Un train qui affiche complet tous les soirs.

Pour nourrir ces milliers de voyageurs, la Gare de Lyon cache dans ses sous-sols des usines à sandwichs. Les plus chanceux et les moins pressés grimperont quelques marches pour goûter le gigot d’agneau à la fourme d’Ambert, la spécialité du mythique Train Bleu. Après le départ du dernier train, la gare de Lyon ferme de 1h30 à 4h30. La nuit, c’est le seul moment où la gare retrouve un semblant de calme. L’activité ne s’arrête pas pour autant. Certains services ne peuvent intervenir que la nuit. La mission de Maud Monge, s’assurer que personne ne reste dans l’enceinte de la gare. Avec les équipes de sécurité, elle a la tâche ingrate de faire sortir les voyageurs qui attendent le premier train et surtout les sans-abris. Le personnel d’entretien peut alors tout nettoyer pour accueillir le flot de voyageurs du matin.

Le défi de la Gare de Lyon, concilier son patrimoine exceptionnel avec les nouveaux besoins des voyageurs du XXIème siècle. Jean-Marie Duthilleul est celui qui pense les gares du futur. Architecte en chef de la SNCF, il vient d’offrir à la Gare de Lyon une verrière ultra moderne. Il supervise aussi le chantier qui accueillera de nouveaux commerces et services. A la Gare de Lyon, les hommes d’affaires peuvent déjà louer des bureaux à la journée sous la tour de l’horloge. Dans d’autres gares, on peut aussi se faire couper les cheveux en 10 minutes avant de sauter dans un train ou encore faire une prise de sang dans un laboratoire d’analyses juste en face des quais. La Gare de Lyon s’inspire aussi des gares étrangères comme celle de Saint-Pancras à Londres. Eric Succab, le tout nouveau directeur de la Gare de Lyon s’y rend pour observer la signalétique, les services et les commerces qu’il pourrait implanter dans sa gare à l’avenir. »

« TOUT UN MONDE : la plate-forme offshore de Gjøa », un film de Pierre Lalanne et Ludovic Marcellin, le 8/06 à 20h40 sur PLANETE+

Une centaine de chambres tout confort, avec toilettes et salle de bains individuelles. Une salle de cinéma de 50 places, des instruments de musique, des jeux vidéo. Deux salles de sport tout équipées. Un fumoir…

Dans cet endroit aux faux airs de club de vacances, les pensionnaires travaillent pourtant 12 heures par jour et le règlement intérieur est aussi sévère que celui d’un monastère. Deux choses, par exemple, y sont strictement interdites : l’alcool et le téléphone portable. L’un parce qu’il fait perdre la lucidité, l’autre parce qu’il risque de provoquer des étincelles !

Cet endroit, c’est Gjøa, plateforme pétrolière et gazière ultra-moderne située en haute mer, à 60 kilomètres des côtes norvégiennes. Sur un espace grand comme un terrain de football, une cinquantaine de personnes extraient en continu 85 000 barils de pétrole et 16 millions de m3 de gaz par vingt-quatre heures.

Comme l’a montré un accident intervenu récemment sur une autre plateforme de ce type en mer du Nord, ces installations sont à la merci, à tout moment, d’une fuite de gaz, d’une rupture de canalisation ou même d’une explosion qui mettrait en danger la vie des personnes qui travaillent à bord. D’où une discipline rigoureuse et des mesures de sécurité dont on ne peut pas déroger.

Pendant une semaine, l’équipe de « Tout un monde » a partagé le quotidien de ces hommes et de ces femmes (10% de l’effectif) sortes de Robinson modernes sur une dangereuse île flottante. C’est leur aventure que nous vous racontons ce soir.

« TOUT UN MONDE : la plate-forme offshore de Gjøa »
Un film de Pierre Lalanne, Ludovic Marcellin
Diffusion le 8 juin à 20h40 sur PLANETE +