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« Caméléon : Prisonnier à Palmasola » le 14/06 à 22h30 sur 13ème Rue

Pour le premier épisode de la série Caméléon, Sebastian Perez Pezzani s’immerge dans la ville-prison de Palmasola, en Bolivie.

Le pénitencier compte plus de 5000 détenus pour … 1000 places ! Accueilli par un des responsables de la prison, le caméléon va vite comprendre que ses gardes du corps, eux mêmes prisonniers, l’accompagnent avant tout pour le surveiller.

Quand il réussi à faire diversion, Sebastian Perez Pezzani découvre enfin la vraie vie dans la prison. Palmasola, un univers hors-la-loi, où les règles sont fixées par les détenus. Machettes, couteaux, bâtons… les armes circulent. Quant aux prostituées, elles passent leurs journées à l’intérieur des murs, où elles gagnent mieux qu’au dehors.

« Caméléon : Prisonnier à Palmasola », le 14/06 à 22h30 sur 13ème Rue. Réagissez en direct sur les réseaux sociaux avec #Caméléon

Crédits photos : Reza Nourmamode

"Un chef en prison" en Belgique, un film de Lionel Langlade, le 31/03 à 22h30 sur 13ème Rue

Andenne est en région wallonne, à une heure de route au sud est de Bruxelles. Cette « maison de peines », comme on dit en Belgique, a été inaugurée en 1997. C’est une prison de haute sécurité. 407 détenus. Que des hommes. Surtout des longues peines.

A Andenne, les règles carcérales ressemblent aux nôtres, les détenus n’ont pratiquement accès à aucune formation, ils ne sont pas préparés à leur libération, les gardiens ont la déprime et les caisses de l’administration sont vides… bref, ce pourrait être une prison française.

La différence tient à deux détails qui nous ont convaincus de plonger Thierry Marx dans cet établissement : en Belgique, les détenus qui le souhaitent peuvent être filmés à visage découvert et le directeur jouit d’une liberté de parole inimaginable dans l’administration pénitentiaire française.

Pour préparer son dîner, le chef constitue sa petite brigade de cuisine parmi les détenus :

Yves est né au Congo. Arrivé en Belgique à 3 ans, il a décroché de l’école à 15. A 19 ans, il a participé à un braquage qui a mal tourné et il a pris 25 ans.

Jean Paul est Belge. Il purge sa peine dans l’aile C, réservée aux détenus difficiles. Il a enchainé les bracos et les évasions …. A 47 ans, il a passé toute sa vie d’adulte en prison.

Ronny, un autre Congolais, est connu à Andenne pour ses dons culinaires. C’est le roi du Poulet Mafé. Lui est tombé pour kidnapping… Un projet le fait tenir : le restaurant de spécialités africaines qu’il rêve d’ouvrir à sa sortie, dans quelques années.

Potage de potimarron, fricassée de volaille aux girolles et poêlée de pommes caramélisées servies sur une brioche… ce dîner digne des grandes tables, ils le confectionnent aux ordres de Thierry. Puis ils passent à table pour déguster leur création, en compagnie du directeur de l’établissement. Un moment rare, où patron de la prison et résidents peuvent se parler directement… et franchement.

Ici comme en France, la prison ne remplit pas sa mission. Elle enferme mais elle ne prépare pas à l’après. Tôt ou tard, la plupart des détenus font leur retour parmi nous. Sans instruction, il est très difficile d’en faire des hommes libres.

« Un chef en prison » en Italie, un film de Pierrick Morel, le 24/03 à 22h30 sur 13ème Rue

A 60km au sud de Florence, isolée dans la campagne toscane se dresse une forteresse vieille de 8 siècles. Un nid d’aigle transformé en prison pour longues peines.

Volterra, ce sont 70 gardiens pour 140 détenus de droit commun. Des condamnés pour homicide, trafic de drogue, escroquerie… Que des hommes triés sur le volet, choisis pour leur bonne conduite.

Ici, chaque détenu a sa cellule. Une exception dans un pays où les prisons sont encore plus surpeuplées et délabrées que chez nous. Dans cet établissement de moyenne sécurité, les détenus montent chaque été un festival de théâtre ouvert. On y joue du Pasolini ou du Genet.

Une fois par mois, un dîner gastronomique est organisé. 35 euros le repas, avec des couverts en plastique…les clients réservent des mois à l’avance…

Il existe même une école d’hôtellerie où les détenus partagent leurs cours avec des adolescents qui viennent de l’extérieur. Des garçons et des filles en rupture scolaire…

Voilà pourquoi à Volterra, les prisonniers ont le sourire et n’essaient pas de s’évader. Voilà pourquoi tous les détenus du pays rêvent d’y purger leur peine.

Thierry Marx organise dans la basilique du pénitencier un dîner avec Massimo, Vito, Pier luigi et Ibrahim. Quatre condamnés à de longues peines pour homicide ou escroquerie. Le temps d’un repas, le prêtre de la prison se joint à eux.

On y parle des conditions infernales auxquelles sont soumis les détenus des autres établissements du pays ; du privilège d’avoir une seconde chance à Volterra. Et on comprend pourquoi cet oasis devrait être la règle et non l’exception.

Thierry Marx ressort ému de cette expérience, frappé par le calme et la lucidité des prisonniers qu’il a rencontrés.

Au sommaire de L’Effet Papillon du 20/12 à 13h45 sur CANAL+

« URUGUAY, le refuge après Guantanamo » – un sujet de Ibar AIBAR
La prison, il connaît. Il a passé 13 ans dans les geôles de la dictature, jusqu’à sa libération en 1985. L’ancien guérillero et actuel président de l’Uruguay, José MUJICA, dit Pepe en référence à sa stature de vieux sage, s’est battu toute sa vie contre « les prisons ». Il ne pouvait donc pas fermer sa porte aux détenus de Guantanamo, prisonniers dont personne ne veut, quitte à se mettre à dos son opinion publique. Plutôt que de les laisser croupir sur leur base américaine, il a offert refuge à 6 d’entre eux, 6 hommes qui reviennent de l’enfer et découvrent aujourd’hui la vie, à l’air libre. Mais loin des micros.

« JORDANIE, les JO des soldats d’élite » (rediff du 10/05/2014) – un sujet de Hadrien GOSSET-BERNHEIM et Stéphane AMAR
Partons maintenant en Jordanie, plus connue pour ses mines de phosphates que ses plantations de cacaoyer. Mais passons : la Jordanie a autre chose à offrir, et notamment un cadre exceptionnel pour des Jeux Olympiques, non moins exceptionnels. C’est là que chaque année, au carrefour de tous les dangers, se retrouve la crème de la crème de l’antiterrorisme pour un championnat de l’extrême. 19 pays en lice, 200 participants et une quinzaine d’épreuves taille « warrior », destinées à sacrer les meilleurs rambos de la planète.

« ANGLETERRE, Bling Bling tour » – un sujet de Sebastian PEREZ avec Antoine IMBERT
Nous voilà repartis en Grande-Bretagne, 4ème escale de notre bling-bling Tour. Cette semaine, Sebastian PEREZ va nous faire découvrir un homme qui multiplie l’argent comme d’autres des petits pains. Il est anglais, musclé, botoxé, et pourrait être le fils naturel de Heidi Klum et Arnold Schwarzenegger…

Au sommaire de l’Effet Papillon du 31/05 à 13h40 sur CANAL+

« UKRAINE, L’ARMÉE DU MILLIARDAIRE » – Un sujet de Nicolas Tonev avec Charles Baget

Cap à l’ouest. Dimanche dernier, les ukrainiens ont massivement voté pour le pro-européen Petro POROCHENKO, perçu comme un recours anti-crise et un manager solide, et surtout pragmatique. Le nouveau président va devoir restaurer l’unité du pays, c’est loin d’être gagné. L’Est, et notamment le Donbass, épicentre des tensions, est toujours en proie à l’insurrection. Du coup, certains patriotes ont décidé de prendre les choses en main… comme ce milliardaire qui est entré en résistance en levant une armée privée…

« USA, 32 ANS DE PRISON POUR RIEN » – Un sujet de Benoit Chaumont avec Ibar Aibar

32 ans de prison pour rien… mais toujours la banane. Mary Virginia Jones a passé presque la moitié de sa vie enfermée, condamnée pour un crime qu’elle n’a pas commis mais n’a jamais perdu le sourire. C’est cette image qui restera d’elle à sa libération… celle d’une grand-mère que l’injustice des hommes n’a pas entamée. Des juristes en herbe se sont saisi de son affaire pour une étude de cas pratique, et l’ont innocentée. Elle a ainsi pu passer sa première fête des mères en famille depuis 32 ans.

« TURQUIE, L’HORREUR DES MINES » – Un sujet de Nathalie Gros

Direction Soma, désormais tristement célèbre pour ses 301 mineurs morts, sacrifiés, semble-t-il, pour du pognon… Il y a 2 ans, le PDG de l’exploitation s’était d’ailleurs vanté d’être parvenu à diviser les coûts de production par 5. Aujourd’hui, il va sans doute devoir s’en expliquer ! En attendant, il dort en prison… Et sur le terrain, les langues se délient : toutes s’accordent à dire qu’il s’agit d’un crime et non d’un accident qui aurait pu être évité si la sécurité n’avait pas été sacrifiée au nom de la rentabilité.

Le CHIFFROSCOPE – De David Castello-Lopes, Léonard Cohen et Emmanuel Grand

LE PLANETARIUM – De David Castello-Lopes et Mathieu Leblanc

Au sommaire de l’Effet Papillon du 05/04 à 13h40 sur CANAL+

« UKRAINE, LA CRIMÉE SOUS OCCUPATION » – Un sujet de Nicolas Tonev avec Charles Baget

Quinze jours après avoir été annexée par le Kremlin, la Crimée a déjà adopté le rouble, mis ses pendules à l’heure de Moscou et reçu le premier ministre Medvedev, qui envisage déjà de transformer la presqu’île en paradis fiscal, histoire d’y attirer les investisseurs. En attendant ces lendemains qui chantent : chars, mortiers et militaires surarmés accueillent désormais les automobilistes au poste-frontière qui sépare la nouvelle République russe de Crimée à l’Ukraine continentale. Une ligne de démarcation qui n’est pas sans conséquence sur la vie des habitants, et notamment celle des frontaliers.

« JAPON, UN AMI A 40 EUROS DE L’HEURE » – Un sujet de Nathalie Gros

Du côté du Japon, on est frappé par le mal du siècle : la solitude. Un comble à l’ère de l’ultra-connexion. Toutes les générations sont touchées sans exception… mais les nippons, jamais en panne d’idées, ont donc lancé un service à la demande un peu particulier mais très prisé : la location d’ami à l’heure, à la journée, voire au week-end. On peut ainsi s’offrir un témoin de mariage, une compagne pour du beurre ou un ami pour aller au cinéma.

« SUÈDE, LE SERIAL KILLER N’AVAIT TUÉ PERSONNE » – Un sujet de Nathalie Gros

Alors qu’on rejugeait cette semaine pour la énième fois Francis HEAULME, l’un des pires criminels de notre histoire, en Suède… le tueur en série le plus connu du royaume a été exonéré et relâché, faute de preuves. L’homme qui a fait trembler le pays pendant plus de 20 ans, Sture BERGWALL, n’était qu’un affabulateur, un mythomane sous psychotropes, assoiffé de notoriété. Après des années d’internement, le condamné à perpétuité se rétracte et renie la trentaine de crimes odieux qu’il s’était imputé. Aujourd’hui, le faux tueur est libre, le vrai court toujours, une enquête sur l’enquête a été ouverte, bref c’est un désastre judiciaire.

Le CHIFFROSCOPE – De David Castello-Lopes, Léonard Cohen et Emmanuel Grand
(Rediffusion du 06/04/2013) Demain, mourra-t-on toujours du SIDA ?

LE PLANETARIUM – De David Castello-Lopes et Mathieu Leblanc

Au sommaire de l’Effet Papillon du 22/02 à 13h40 sur CANAL+

« PISTORIUS AU PAYS DE LA PEUR » – Un sujet de Hugo Van Offel Rediffusion du 16/03/2013

Le 3 mars prochain, l’Afrique du Sud sera scotchée à sa télé pour suivre le procès d’Oscar Pistorius qui à 27 ans, doit répondre du meurtre de Reeva Steenkamp sa fiancée top-model. Le champion olympique plaide l’accident, la peur, la légitime défense. Il l’aurait prise pour un cambrioleur. Dans un pays où l’on tire avant d’appeler la police, l’argument se tient. Mais méprise ou non, ce qui va se juger là, c’est aussi et surtout la paranoïa d’une Nation toute entière, obsédée par les armes et le tout-sécuritaire.

« LA BOXE POUR SORTIR DE PRISON » – Un sujet de Hugo Van Offel

Passons maintenant du box des accusés à la boxe des détenus. En Thaïlande, la liberté peut se gagner sur le ring. Depuis 1 an, l’administration a remis au goût du jour une vieille tradition qui récompense la bravoure au combat, un peu comme sous l’empire romain où l’on graciait les gladiateurs les plus téméraires… Tous les deux mois, le ministère de la Justice organise un tournoi de boxe avec à la clé, une remise de peine pour le vainqueur. Certains détenus parviennent ainsi à sortir de prison à la force de leurs poings et de leurs pieds… Mais la victoire à portée de gant n’est hélas pas à la portée de tous. Un principe Darwinien qui fait grincer des dents, et même scandale au pays du sourire.

« LA VENGEANCE PAR LE PORNO » – Un sujet de Benoit Chaumont Rediffusion du 09/11/2013

Désormais, la vengeance n’est plus un plat qui se mange froid, mais une vidéo qui se partage « chaude » sur le web. A l’heure du très haut débit, les cœurs brisés ne noient plus leur chagrin dans l’alcool, mais balancent sur la Toile des images intimes ou compromettantes de leur ex, de quoi durablement ruiner une vie. Et ne croyez pas qu’il s’agisse de cas rares ou de dérapages isolés, le phénomène est tellement répandu que certains états américains ont du légiférer contre ce fléau.

Le CHIFFROSCOPE – De David Castello-Lopes, Léonard Cohen et Emmanuel Grand

Pourquoi certains pays gagnent-ils plus de médailles olympiques que d’autres ?

LE PLANETARIUM – De David Castello-Lopes et Mathieu Leblanc

Au sommaire de l’Effet Papillon du 09/11 à 13h40 sur CANAL+

« CAMP DIRA-T-ON » – Un sujet de Xavier Luizet

En Russie plus qu’ailleurs, celui qui dit la vérité a droit à un régime de faveur… Pour avoir publiquement dénoncé ses conditions de détention proche de l’esclavage dans un camp de Mordovie, la plus célèbre détenue de l’ère Poutine, la leader des Pussy Riot, Nadia TOLOKONNIKOVA a disparu des radars pendant près de 3 semaines, avant de se voir exilée au fin fond de la Sibérie… à 4400 km de Moscou. De quoi refroidir ses élans contestataires.

« MON EX A POIL SUR INTERNET » – Un sujet de Benoit Chaumont avec Jérôme Weisselberg (Déconseillé aux enfants de moins de 10 ans)

De nos jours, la vengeance n’est plus un plat qui se mange froid, mais une vidéo qui se partage « chaude » sur le web. A l’heure du très haut débit, les cœurs brisés ne noient plus leur chagrin dans l’alcool, mais balancent sur la Toile des images intimes ou compromettantes de leur ex, de quoi durablement ruiner une vie. Et ne croyez pas qu’il s’agisse de cas rares ou de dérapages isolés, le phénomène est tellement répandu que certains états américains ont du légiférer contre ce fléau.

« L’EUROPE DANS LE MUR » – Un sujet de Bruno Gex

On a beaucoup parlé de Lampedusa et de son cimetière marin peuplé de migrants clandestins, mais connaissez-vous Melilla, l’une des deux portes de l’Europe, au Nord du Maroc ? Chaque mois, des centaines de candidats à l’exil tentent de franchir son rideau de fer… balisé de barbelés, de caméras, de capteurs et de miradors. Une poignée y arrive, les autres survivent dans les montagnes environnantes, malgré le froid, la maladie et les passages à tabac, en attendant le moment propice pour passer de l’autre côté.

« Passeport pour le crime : Abidjan », un film de Lionel Langlade avec Christophe Hondelatte, le 27/09 à 22h15 sur 13ème Rue

On l’appelait la perle de l’Afrique. C’était une capitale florissante, avec ses gratte-ciels, sa bourgeoisie d’affaires et ses quartiers colorés. Abidjan : 7 millions d’habitants, et une richesse que le monde entier s’arrache : le cacao. Une guerre civile et quelques milliers de morts plus tard, Abidjan n’est que l’ombre d’elle même. Une mégapole rongée par la corruption et gangrénée par la violence…

Christophe Hondelatte a repris son Passeport pour le Crime, et c’est en Côte d’Ivoire qu’il débarque cette fois. Parce que l’Afrique de l’Ouest est sur les routes de la drogue, entre la Colombie et l’Europe, la drogue circule en grandes quantités à Abidjan. Christophe Hondelatte est avec les stups sur plusieurs grosses opérations de repérage et destruction de fumoirs clandestins.

Mais la police n’a pas toujours les moyens d’agir : Christophe Hondelatte constate que les enquêtes se perdent dans les sables, faute de carburant pour les voitures… Il est avec les journalistes de faits divers de Soir Info, le grand quotidien d’Abidjan. Avec eux, ils suit les faits divers qui émaillent l’actualité : le corps d’un bébé est retrouvé dans un sac de riz, sur un terrain vague : meurtre maniaque, ou drame de la jalousie, entre épouse régulière et maitresse attitrée ?

Christophe Hondelatte se rend en prison, et constate la promiscuité extrême qui règne entre les murs. Il est reçu avec tous les honneurs par le Commandant Wattao, ex-seigneur de guerre réintégré dans la police. Un colosse à la réputation sulfureuse : l’homme roule en Ferrari et ne se sépare jamais de son pistolet plaqué or.

Difficile d’être une femme, quand les anciens combattants désœuvrés sont tentés de faire parler les armes. La prostitution s’étale partout et Christophe Hondelatte prend la mesure des violences sexuelles qui frappent la société ivoirienne. À l’école par exemple, les viols sont monnaie courante, même au collège. Difficile de briser la loi du silence, et pourtant, chose rare, Christophe Hondelatte assistera à l’arrestation et au procès d’un directeur d’école violeur.

Abidjan est aussi la capitale des brouteurs : ces escrocs d’Internet qui rivalisent d’astuce pour soutirer de l’argent à distance. Leurs victimes sont souvent françaises, et Christophe Hondelatte suit le travail des policiers chargés de la cyber-criminalité. Il parvient aussi à rencontrer ces criminels du clavier, qui sont réputés dans toute la ville pour souvent claquer en une seule soirée le fruit de leurs arnaques.

Le sang coule , le long de la lagune, et les ivoiriens ont une spécialité, qui résiste aux criminologues : les meurtres rituels. La magie noire fait des ravages, et Christophe Hondelatte en est le témoin. Il y a cet enfant, éviscéré par son assassin, qui pour éloigner le mauvais œil a aussi bu son sang. Il y a aussi les sorciers gendarmes, qui font la chasse aux brebis galeuses dans leurs rangs et combattent les mauvais sorciers…

« HONDELATTE PART EN LIVE : En prison », un documentaire de Jean-Marie Barrère le 26/04 à 22h15 sur 13ème Rue

Pour ce numéro, Christophe Hondelatte est en immersion dans la dernière née des prisons françaises : la maison d’arrêt de Carquefou à Nantes.

570 détenus ou prévenus dont 40 femmes. 250 surveillants. Deux détenus maximum par cellule.

Pendant 4 jours et 4 nuits, Christophe Hondelatte tente de s’approcher au plus près des surveillants pour tenter de comprendre ce métier, souvent décrié.

La philosophie de la prison a changé lui explique-ton dès le début du documentaire. C’est ce que va constater le journaliste. Comment lutte t-on contre la surpopulation carcérale ? Comment parvient-on à humaniser les rapports entre les détenus et les surveillants ? Comment prépare t-on les condamnés à la réinsertion ?

Christophe Hondelatte va de surprise en surprise. Au quartier des femmes mais aussi au sein des UVF, les Unités de Vie Familiale. Des appartements trois pièces avec cuisine, salon, lits et terrasse qui permettent à certains condamnés de profiter de leur famille pour une durée de 6 à 72 heures au sein même de la prison.