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« Billet retour pour l’Afghanistan » le 14/01 à 18H35 dans Arte Reportage

Ils sont des milliers d’Afghans, chaque jour, à regagner leur « terre d’origine ». Depuis l’invasion soviétique de 1979 en Afghanistan et la guerre civile qui a suivi, le Pakistan était la principale terre d’accueil des réfugiés afghans. Plus de 2 millions d’entre eux y avaient établi leur vie. Pourtant, depuis quelques mois, le gouvernent pakistanais durcit sa politique migratoire et a décidé de renvoyer l’intégralité de ces réfugiés en Afghanistan d’ici mars 2017. A l’origine de ces expulsions massives, des tensions historiques entre le Pakistan et l’Afghanistan. Islamabad accuse régulièrement les réfugiés afghans de nourrir le terrorisme local. Certains voient de la part des autorités pakistanaises une volonté de déstabiliser encore plus son voisin.

Ces cinq derniers mois, déjà 600 000 personnes ont été expulsées. Avant l’arrivée de l’hiver, ils étaient près de 6000 par jour à traverser la frontière. Pour certains, c’est la première fois qu’ils foulent la terre afghane. Ce reportage nous immerge dans ce retour, véritable parcours du combattant. Ces rapatriés doivent trouver un logement, un travail mais aussi de quoi se nourrir dans un pays où crises économique et sécuritaire sévissent. Ils ne peuvent pas compter sur l’aide du gouvernement afghan, accaparé par le conflit avec les taliban. Pour d’autres, c’est aussi un choc culturel. Pour tous, il faut réapprendre l’Afghanistan.

« Billet retour pour l’Afghanistan », réalisé par constance de Bonnaventure, le 14/01 à 18H35 dans Arte Reportage

« L’année du bac », le 03/05 à 13h20 dans "Reportages" sur TF1

Un reportage de Marc Garmirian

Toute l’année ils ont planché, stressé, mais se sont aussi amusés. De la rentrée scolaire à leurs premiers pas à l’université, nous avons suivi les élèves d’une classe de terminale économique et sociale (ES) du lycée Fénelon, à Lille. En s’attachant à 4 lycéens issus de milieux différents, nous racontons l’année du bac, celle des choix, des espoirs et des doutes.

Antoine a redoublé sa première et sa terminale. Il s’est mis la pression pour décrocher ce bac… “Le rater une deuxième fois, c’est inenvisageable, j’aurais l’impression d’être un rebut dans la société”. Mais au fil de l’année, ses résultats vont se dégrader et il ne commencera à réviser que seulement trois semaines avant l’examen. Il a une passion dévorante qui lui prend 10 heures par semaine : le rugby. Beaucoup plus à l’aise sur le terrain que sur les bancs du lycée… ”Je ne me vois pas faire carrière ailleurs que dans le sport”.

Célia est déléguée de la classe de TES2. C’est une élève travailleuse, qui intervient beaucoup et prend son bac très au sérieux. Elle s’oriente vers une licence en économie et gestion… « J’ai trop vu mes parents galérer, je ne veux pas faire comme eux ». Commerçants depuis plusieurs générations, ses parents tiennent un bar-tabac où leur fille donne souvent un coup de main.

En février, après de mauvais résultats au premier bac blanc, elle va perdre confiance en elle. Temporairement ?

Plutôt solitaire, Bertrand a un profil atypique. Il vit seul dans un studio payé par ses parents, qui ont des revenus modestes. Sorti du cursus général après une seconde ratée à Valenciennes, il s’est inscrit en bac pro de technicien en usinage et s’est formé en alternance dans une entreprise de roulements à bille. « J’ai connu le travail en usine, c’est dur, fatigant, il y a du bruit, c’est sale, je sais que ce n’est pas là-dedans que je veux être ». Il est retourné en lycée classique avec le projet de s’inscrire en fac de sciences et pouvoir faire ensuite un métier qui lui plaise vraiment, en rapport avec la nature, sa grande passion.

Jodie, 18 ans en janvier 2012, est dotée d’une personnalité extravertie. Sa difficulté principale : concilier le travail au lycée et les activités qu’elle mène à l’extérieur. Mais aussi gérer son stress. Elle se rendra au Sénégal pendant les vacances de Pâques, dans le cadre d’un projet humanitaire monté avec le conseil de jeunes de sa commune, où elle siège depuis 8 ans. Elle optera pour des révisions dans la bibliothèque municipale. “On est plus concentré, à la maison il y a plein de choses pour distraire notre attention, la télé, l’ordinateur”. Son futur métier ? Elle n’a pas encore d’idée précise. Elle sait juste qu’elle veut travailler dans le social pour « aider les autres ».

"Off Secrets et coulisses : secrets et coulisses des événements", le 12/11 à 20h45 sur France 4

SECRETS ET COULISSES DU SUPERCROSS DE BERCY

Un documentaire de Coralie Chardonnet

« Off : Secrets et Coulisses » s’est glissé dans les rouages de Bercy pour comprendre comment ce temple du sport et de la musique se transforme à l’envie, pour accueillir des spectacles plus grandioses les uns que les autres et plus particulièrement lors de la 30ème édition du Supercross de Bercy…

Trente ans de courses démentielles de motocross, de sauts freestyle dantesques, de musique poussée à fond, de pompoms girls, de jeux de lumières… Trente éditions durant lesquelles Bercy fait salle comble, pendant trois soirées. Le Supercross de Bercy, c’est l’évènement de l’année pour les amateurs de motocross qui n’hésitent pas à venir de l’Europe entière pour admirer les plus grands pilotes au monde, notamment les superstars américaines et françaises.

Depuis une dizaine d’années, le Supercross est entrecoupé de shows Freestyle, une discipline à haut risque dans laquelle les pilotes effectuent des figures acrobatiques lors de sauts. Là encore, l’élite mondiale est présente. Bref, un spectacle mythique, unique en Europe, qui a lieu chaque année depuis la création du Palais Omnisport en 1984. Un événement rendu possible grâce aux prouesses techniques du lieu et qui nécessite une incroyable transformation du Palais.

LE LIEU: LE PALAIS OMNISPORTS DE PARIS BERCY, UNE SALLE CAMELEON

Avant Bercy, les grandes compétitions sportives d’intérieur étaient rares. La création de Bercy a permis le développement d’un concept nouveau, le sport-spectacle, des événements qui allient l’exploit au spectaculaire. Les sports fun indoor, le supercross moto en salle ou le football américain semblaient auparavant impensables à organiser.

Avec Bercy, tout est permis. Sports, concerts, défilés de mode, comédies musicales, le spectaculaire n’y est jamais en reste. Aujourd’hui, Bercy affiche 1,5 million de spectateurs annuel et accueille chaque année plus de 120 manifestations. Dans ce lieu de 55 000 m2, les seuls éléments fixes sont la piste de cyclisme de 250m de long et la patinoire de 1 800 m2. Tout le reste, du sol au plafond, se démonte. D’un court de tennis, à une patinoire, en passant par un circuit de motocross, tous les spectacles sont montés avec une aisance particulièrement déconcertante. Nul ne peut suspecter l’infrastructure sur laquelle tout cela repose.

Le palais est constitué d’une salle principale ayant une capacité maximale moyenne de 17 000 places assises, entourant complètement les pistes de jeux. La salle principale offre une visibilité parfaite en tous points, car il n’y a aucun poteau porteur dans les gradins. Ce sont quatre fûts porteurs, en retrait des gradins, qui supportent une charpente métallique à géométrie irrégulière, située à 24 mètres de l’aire de jeu.

Cette charpente métallique de 6 400 m² offre trois particularités techniques importantes : un réseau de monorails sur lequel circulent quatre convoyeurs à pont roulant de 5 tonnes, chacun permettant toutes les manipulations et les transformations de la salle dans les délais les plus courts. Grâce à ce dispositif original, imaginé et réalisé pour la première fois au monde, ce palais permet une série d’applications techniques sans limite pour la sonorisation, les éclairages et les effets spéciaux, tant pour le sport que pour les spectacles.

SECRETS ET COULISSES DE LA FÊTE DES LUMIÈRES A LYON

Un documentaire d’Elodie Bonnes

Chaque année, au mois de décembre et durant quatre jours, la ville de Lyon change de visage et offre un nouveau profil à ses habitants et visiteurs. Monuments, places, fontaines… des lieux quotidiens que les Lyonnais traversent à longueur d’années, vont se métamorphoser et se dévoiler sous un jour inédit, loin de leur banalité.

Du 6 au 8 décembre 2012, Lyon célèbre la Fête des Lumières. Lyon, troisième ville de France, active et laborieuse se transforme en cité magique et poétique. La Fête des Lumières, d’origine religieuse, met désormais à l’honneur la création lumière. Designers, plasticiens, architectes, vidéastes, infographistes et éclairagistes s’emparent de la ville et la transforment en un théâtre à ciel ouvert.

Projections lumière et vidéo sur les monuments, conception d’objets illuminées, parades lumineuses… une centaine de créations investit les édifices, les places, les fleuves et les collines pour transfigurer ces espaces quotidiens.

Comment s’opère cette métamorphose ? Comment la mairie de Lyon parvient-elle à transformer sa ville ? A quel coût énergétique ? Comment les artistes s’emparent-ils de l’espace urbain pour le détourner ? Les équipes de « Off : Secrets et Coulisses » vont s’installer à Lyon avant et pendant ces quelques jours de fête, pour comprendre comment s’opère cette métamorphose de la cité.

Nous allons suivre les équipes de la mairie de Lyon qui travaillent d’arrache-pied pour que la ville soit prête pour le jour J. Ils nous expliqueront comment ils parviennent à minimiser la hausse de la dépense en énergie pendant ces quatre jours. En parallèle, nous allons être au côté de plusieurs artistes, dans les coulisses de la fabrication de leurs œuvres. Nous découvrirons leur univers souvent décalé et onirique.

Comment travaillent-ils la lumière ? Comment investissent-ils la ville pour la transformer ? Pour eux, l’enjeu de la Fête est important : chaque année, trois millions de visiteurs parcourent la ville métamorphosée, trois millions de juges, parfois sans concession pour des artistes contemporains. Au fur et à mesure que le lancement de la fête approche, les problèmes techniques s’accumulent : entre la conception théorique d’une œuvre et son installation, il y a souvent de multiples embuches.

Le stress va monter crescendo jusqu’au lancement de la Fête et les premières réactions du public. À travers les artistes et les équipes de la mairie de Lyon, nous allons être les témoins de la transformation d’une ville.

« OFF Secrets et coulisses – Zoo, vétos : les experts du monde animal », deux documentaires de Sylvie Faiveley et Mickaël Beurdouche le 10/09 à 20h35 sur France 4

SECRETS ET COULISSES DU PLUS BEAU ZOO D’EUROPE Un documentaire de Sylvie Faiveley

A quoi sert un zoo en 2012 et comment fonctionne t-il ? Aujourd’hui, ils ont une mission, essentielle, qui justifie à elle seule leur existence : la conservation et la protection de certaines espèces, menacées d’extinction par l’action de l’homme lui même.

« Off : Secrets et Coulisses » va décortiquer pour vous le quotidien d’un zoo et pas n’importe lequel… Le zoo de Mulhouse, justement, est particulièrement impliqué dans la préservation des espèces. Il est même leader internationalement reconnu par la communauté scientifique, pour son expertise sur les gibbons et les lémuriens. Ici, on ne trouve pas que les spécimens surmédiatisés, qui font les beaux jours des zoos en vogue.

Non, ceux qu’on y découvre, sont parfois moins connus du grand public et pour la plupart très rares et menacés de disparition. Ils portent des noms poétiques : lémuriens aux yeux turquoises, panthères de l’amour ou cerfs du prince Alfred. Ici, pas de girafes, d’éléphants, ni de pandas, et autres stars indétrônables de la une des médias, à filmer pour épater facilement le spectateur.

Ici les maitres mots sont : préservation, conservation, et bien-être des animaux. Mulhouse n’est pas un zoo commercial, mais un établissement public, financé par l’agglomération.

Le parc, de cinq hectares à l’origine, a été fondé en 1868 par les industriels du textile qui voulaient offrir une distraction à leurs ouvriers. En quelques années, il s’est développé pour atteindre douze hectares, et en 1893, il est cédé à la ville qui en reprend la gestion. Ses vingt-cinq hectares de verdure actuels, s’étendent entre bordure de ville d’un côté, et lisière de forêt, de l’autre. Ils abritent un peuple de 1200 pensionnaires, que sont venus admirer 370 000 visiteurs l’an passé.

En 2005, le parc obtient le label de « Jardin remarquable », et la même année, débute la rénovation de tous les enclos. Depuis deux ans, huit enclos ont ainsi été agrandis et modernisés. Et ce n’est pas fini : en juin prochain, les ours blancs troqueront le minuscule 250 m2 qu’ils occupent sans broncher depuis des lustres, contre 3500 m2 de zone polaire grand nord ! En réunion de chantier, le directeur, Brice Lefaux, se bat contre les habitudes et les idées reçues des techniciens, pour imposer ses rêves de nature.

« Off : Secrets et Coulisses » vous ouvre donc les portes habituellement fermées du zoo de Mulhouse, un envers du décor remarquable, où nous pourrons partager sans restriction les activités de Jean François, Isabelle et Séverine, les soigneurs, et de Benoît, le vétérinaire. Nous pourrons assister à la vie quotidienne et aux soins des animaux. Nous donnerons à manger aussi bien aux félins qu’aux lémuriens.

Au chapitre « carnet rose », nous verrons comment s’y prend l’oisillon flamant rouge de Cuba pour casser sa coquille et sortir de son œuf, et comment Argoun, trois mois, dernier né des panthères de l’amour, hésite à faire ses premières roulades dans l’herbe verte qu’il ne connaît pas encore.

Nous serons les témoins privilégiés de la vie du parc zoologique et botanique de Mulhouse, et nous comprendrons les enjeux de la préservation de la nature et de la biodiversité, à travers ce site où règne à chaque instant cette formidable détermination, obsession, vocation de chouchouter, reproduire et conserver les espèces en danger…

SECRETS ET COULISSES D’UNE CLINIQUE VÉTÉRINAIRE Un documentaire de Mickaël Beurdouche

C’est à l’écart de l’agitation citadine, nichée en plein Morbihan, qu’opère la clinique vétérinaire de Malestroit. Dans cet établissement, 20 vétérinaires se répartissent le travail pour s’occuper des 40 000 bovins, 2 millions de volailles, 90 000 porcs et 4 500 chèvres de la région. Bref, ici c’est la campagne et on s’occupe principalement des animaux de rente. C’est-à-dire ceux qui ont une valeur sonnante et trébuchante, destinés à la consommation.

Chaque jour, dans un rayon de 30 kilomètres, les 20 vétérinaires parcourent les routes de Bretagne, afin d’apporter leur aide aux éleveurs très souvent démunis face aux maladies de leurs bêtes.

Pour eux, chaque animal perdu a un coût non négligeable. La santé de leur élevage, c’est la clé de leur propre survie.

Sous l’œil curieux de la caméra, c’est un monde à part qui nous ouvrira exceptionnellement ses portes. « Off : Secrets et Coulisses » pénétrera ainsi les étables, parfois vétustes, de petites fermes et les installations modernes de grands producteurs bretons.

Mais qui sont ces vétérinaires ruraux ? Quelles sont leurs spécialités? Ils s’appellent Jacques, Dominique, Aurélie ou Marie. Ce sont eux qui travaillent au quotidien pour la santé des élevages mais également pour la santé publique. Ce sont les premiers remparts contre les épidémies, le premier maillon de la chaîne chargé de contrôler la santé des animaux comestibles.

Leur mission est capitale : anticiper toute maladie et sa propagation. C’est cet esprit et cet univers que veut « capturer » l’œil de « Off : Secrets et Coulisses ».

L’Effet Papillon revient à partir du 8/09 à 13h40 le samedi sur CANAL +

L’Effet Papillon, l’émission de référence sur l’actualité internationale : trois reportages chaque semaine qui vous font faire le tour du monde depuis votre canapé.

Pour sa septième saison, l’Effet Papillon retrouve Victor Robert à la présentation, et propose de nouvelles rubriques, notamment les réponses aux grandes questions de la planète en chiffres et en dessin animé.

C’est tous les samedis à 13h40, en clair sur Canal +.

L’Effet Papillon, l’émission qui regarde ailleurs pour comprendre ce qui arrivera demain chez nous.

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« Les toiles de la Russie », un documentaire de Stéphane Carrel à voir le 28/06 à 22h20 sur CANAL + Cinéma

Après l’Inde et l’Amérique, c’est en Russie que Stéphane Carrel poursuit son voyage à travers les Toiles du monde.

Toujours manipulé ou malmené par le pouvoir, le cinéma occupe une place à part dans ce pays. Instrument de propagande sous Lénine, censuré sous Staline, dégelé à la Perestroïka, il semble aujourd’hui sinistré sous Poutine. Un nouveau Tsar qui n’hésite pas à s’afficher en grand sur la devanture d’un énorme multiplexe en plein Moscou.

Entre un mauvais cinéma populaire et des rares films d’auteur, Le 7ème art russe est tiraillé à l’image d’un pays qui se cherche.

A la grande époque, l’Union Soviétique comptait 22000 salles de cinéma. Aujourd’hui il n’en reste que 1800 en activité. Alors la majorité des russes se goinfre de blockbusters américains sur DVD et les autres se noient dans des films passéistes.

Dans ce film aux lumières glacées, le réalisateur dresse un portrait inédit de ce pays immense à travers des passionnés qui portent à bout de bras les dernières salles de cinéma.

A Moscou où l’on cultive la nostalgie d’un pays qui n’existe plus dans un incroyable cinéma panoramique où ronronnent 11 projecteurs. À Mourmansk la sibérienne où, par -25°, se terre une génération alternative. Dans la cité des sous-marins nucléaires, loin de la réalité autoritaire de Poutine, des jeunes cinéastes produisent d’improbables séries B qu’ils diffusent dans des caves .

À Samara, près de la frontière du Kazakhstan, où le cinéma est toujours itinérant et une affaire de propagande. Et dans la plus grande réserve de films du pays, à Nijni-Novgorod, où l’état a décidé de jeter les bobines à la poubelle. Pour les apparatchiks de Poutine, le cinéma est devenu inutile.

Les Toiles de la Russie, un voyage cinématographique et étonnant à travers la Russie. A découvrir le jeudi 28 juin à 22h20 sur CANAL + Cinéma

Au sommaire de L’Effet Papillon du dimanche 17 juin à 12h40 sur CANAL +

MEURTRES TÉLÉCOMMANDÉS de Julien FOUCHET et Sébastien DAGUERRESSAR (rediffusion du 18 septembre 2011)
Le Waziristân, au nord du Pakistan, est considéré par la CIA comme l’endroit le plus dangereux de la planète, le principal sanctuaire d’Al Quaïda et la base arrière des talibans. Une zone tribale, une zone de non droit, cible depuis 7 ans d’une guerre par drones interposés. Faute de pouvoir y pénétrer, les Américains pilonnent cette région par avions télécommandés.

Leurs cibles : les terroristes, bien sûr. Mais les frappes sont loin d’être chirurgicales. Seulement, sans témoins, pas de bavures. Alors, Papillon a voulu savoir. Les images qui vont suivre sont rarissimes.

Elles nous viennent d’un journaliste local, qui a réussi à filmer ce que l’on ne voit jamais…

IL N’EST JAMAIS TROP TARD de Nicolas TONEV
67 ans après la guerre, l’Allemagne continue de faire le ménage. La Commission, en charge de retrouver les nazis coupables de crimes, a d’ailleurs rouvert l’enquête sur le massacre d’Ouradour-sur-Glane, village martyr de la folie SS. Grâce à l’opiniâtreté d’un procureur et d’une paire de flics, les 6 derniers bourreaux du 10 juin 1944 sont aujourd’hui sur le point d’être jugé. Mais il faut faire vite.

ETAT DE CRISE d’Hugo VAN OFFEL
Halte au gaspi’ ! En Italie, le gouvernement ne sait plus quoi inventer pour calmer la colère de la rue, et limiter les effets de la rigueur sur une population au bord de la crise de nerfs… Les italiens sont pris à la gorge. Certains se suicident, d’autres se radicalisent, beaucoup critiquent le train de l’état, en ces temps de vache maigre. Du coup, les autorités ont décidé de raboter leurs dépenses publiques, et invité les citoyens à signaler les gabegies les plus criantes. Une démocratie participative : pas sûre que cela suffise à calmer la tempête.

… et toujours au top de l’actu internationale : Le PLANETARIUM de Thomas Zribi et les Les CHRONIQUES DU MONDE DE DEMAIN de Steeve Baumann et David Castello-Lopes

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BIBERONNES AUX HEURES SUP de Thomas ZRIBI (Rediffusion du 30/10/10)
En 1953, 30% des Coréens étaient illettrés. Aujourd’hui, 3 sur 4 suivent une formation supérieure. Mais avant d’en arriver là, il faut trimer. Les parents se saignent à blanc pour que leurs rejetons suivent des cours du soir, généralement de 15h à 23h, une école bis à part entière. Après reste encore à faire les devoirs. Les nuits sont courtes, les journées interminables, mais c’est le prix à payer, d’après les Coréens, pour réussir dans la vie.

PRIÈRE DE DÉPENSER de Cyprien d’HAESE
Les faiseurs de miracle pullulent en Israël. Les babas, ces rabbins prodigieux, connaissent un succès hors du commun et chèrement monnayé auprès des fidèles. Parce que tout à un prix, mêmes les bénédictions. Là-bas, il faut donner pour recevoir. Le fisc israélien s’est penché sur cette manne miraculeuse, et a découvert que ces marabouts à la mode juive brassaient des milliards de shekels, hors de tout contrôle.

FEUX LA CULTURE de Bruno GEX
Le Colisée s’écroule. Pompéi s’effondre. Les tours médiévales de Bologne et la cathédrale de Florence s’affaissent. Et combien d’autres sites laissés à l’abandon, et aux tagueurs. En Italie, le patrimoine historique fait partie des victimes de la crise. Des trésors inestimables qui représentent la moitié du patrimoine mondial. Et qui chaque jour disparaissent en kit… sans que l’Etat ne se sente concerné. Seuls quelques acharnés luttent pour préserver ces chefs d’œuvres en péril. Parfois même, de manière radicale.

… et toujours au top de l’actu internationale : Le PLANETARIUM de Thomas Zribi et les Les CHRONIQUES DU MONDE DE DEMAIN de Steeve Baumann et David Castello-Lopes

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« Les toiles de l’Afrique » un documentaire de Stéphane Carrel, le 14/06 à 22h15 sur CANAL + Cinéma

Un peuple sans salle de cinéma c’est comme une personne sans miroir et en Afrique Noire, le cinéma ne tient plus qu’à un fil.

L’industrie cinématographique est insaisissable et alors que, bravant l’improbable, des réalisateurs font des miracles avec des films sans argent, les DVD piratés pullulent. Les salles de cinéma deviennent une espèce en voie d’extinction.

Dans un contexte politique et social fragile, le 7ème art ne parvient pas à se construire et ne peut que subsister.

Et pourtant, le cinéma a besoin d’Afrique et le continent noir n’a jamais eu autant besoin de cinéma.

Avec ce film, le réalisateur Stéphane Carrel nous emmène d’abord à la découverte d’un Sénégal inconnu, où les salles sont abandonnées et transformées en décharges publiques. Mais des irréductibles y relancent des projections itinérantes au cœur des villages et de Dakar.

Au Mali, un amoureux des projecteurs et des bobines porte à bout de bras un vieux cinéma à ciel ouvert. Depuis quinze ans, il montre le même film américain avec des vieux projecteurs russes.

Dans l’Ouganda ravagé par le dictateur fou Idi Amin Dada, les Vidéo Jokey sont devenus des véritables stars. Dans des salles de fortune, ils montrent les derniers films américains en les doublant eux-mêmes, en live. Et quelque part dans un bidonville de Kampala, une véritable industrie du cinéma se met en place. Un Hollywood africain et fauché où, pour trois fois rien, on écrit, on tourne et on montre des films

Les Toiles de l’Afrique, un voyage surprenant au cœur du continent oublié.

« Joël, le musher des steppes », un reportage de Xavier Luizet, Jérôme Lanteri et Thomas Bourva, le 19/05 à 13h15 dans le magazine REPORTAGES sur TF1

En Mongolie, Joël Rauzy exerce le métier de musher, conducteur de chiens de traîneau. Régulièrement, il organise des expéditions d’une dizaine de jours sur les lacs gelés, auxquelles participent essentiellement des Français

Chaque hiver, il parcourt les rivières et les lacs gelés en compagnie de ses trente-huit chiens. Joël Rauzy est musher : conducteur de chiens de traîneau. Il est le seul en Mongolie : cette activité n’appartient pas à la culture d’Asie centrale. Avec sa compagne Bahina et une petite équipe d’assistants mongols, il organise des expéditions d’une dizaine de jours, auxquelles participent essentiellement des Français. Nous avons suivi l’une d’elles sur le lac de Khusvul, une gigantesque étendue d’eau du nord de la Mongolie, prise par les glaces de décembre à mai. Une féérie de givre et de cristal, par – 25 degrés.

Il y a encore huit ans, Joël était basé en France, dans les Pyrénées, et organisait des raids aux quatre coins du monde. C’est lors d’une de ces expéditions qu’il a eu le coup de foudre pour la Mongolie. Il s’y est établi, séduit par les grands espaces. « Je me suis dit : il y a de la place, il faut tenter le coup ». Depuis, il s’est habitué à une vie spartiate, souvent sans eau courante et avec le minimum d’électricité. Tous les ans au milieu de l’hiver, il transporte ses trente-huit chiens de son camp de base près d’Ulan Bator à son autre camp, situé à la pointe sud du lac de Khusvul.

Joël entretient des rapports étonnants avec ses chiens. Quand Queenie, sa chienne de tête, n’obéit plus à ses ordres, il immobilise brusquement le traîneau pour aller lui mordre l’oreille et lui rappeler qui est le maître. La même Queenie qui le soir, à l’étape, vient lui réclamer des caresses. « Elle vient vers moi parce qu’elle sait qu’elle a bien bossé. Ceux qui ont glandé se planquent », explique le musher avec malice. Joël n’hésite pas à prodiguer lui-même à ses chiens éprouvés par une rude journée de course des massages et des séances de stretching.

Le soir, les voyageurs font étape chez l’habitant, ou dans un campement de yourtes. Ils doivent monter la tente et dormir à même le sol, quand il n’y a pas d’autre habitation aux alentours.

Parmi les trois Français inscrits au raid, il y a Sophie, chimiste à Paris. C’est la troisième fois qu’elle participe à une expédition en chiens de traîneau, et la première fois qu’elle vient en Mongolie. Parée pour les grands froids, elle s’est équipée de deux chapkas, d’un masque anti-froid « façon Hannibal le cannibale », d’énormes chaussures « qui lui font gagner au moins trois pointures ». Elle va apprendre très vite à connaître les six chiens qui composent son attelage. Des chiens, qui lorsqu’ils aboient au moment du départ « lui donnent de l’énergie ». Pour Sophie, cette expédition sur le lac gelé, à travers des paysages d’une beauté minimaliste, est aussi l’occasion de faire le vide… « Tu passes d’une vie en ville où tu es sollicité tout le temps, où ça n’arrête jamais, et tu te retrouves au milieu de nulle part, dans le calme, le silence… C’est ça que je viens chercher ! »

Reportages TF1 / Agence Capa
Xavier Luizet, Jérôme Lanteri & Thomas Bourva

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