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« Tchernobyl » dans « Hors de Contrôle » le 26/04 à 20h50 sur RMC Découverte

Depuis 30 ans, le nom de Tchernobyl résonne dans toutes les têtes.

Pourtant pour la plupart d’entre nous, cet anniversaire tragique cache encore de nombreux mystères.

Sait-on ce qu’il s’est réellement passé la nuit du 26 avril 1986 dans les murs de la centrale ?

Sait-on que, ironie du sort, c’est un test de sécurité qui est à la base de l’accident ?

Sait-on qu’à seulement quelques secondes cette catastrophe aurait pu être évitée ?

Quelles solutions ont été apportées ? Quelles ont été leurs conséquences ?

Nous sommes partis en Russie, aux Etats-Unis, en France et au Royaume-Uni rencontrer ceux qui ont vécu cette catastrophe, qui l’ont étudié ou qui aujourd’hui encore imaginent les solutions les plus folles pour venir à bout du danger…

A l’aide d’images d’archives et de reconstitutions 3D, nous avons tenté de comprendre comment Tchernobyl a pu devenir synonyme de menace mortelle pour le monde entier. Et comment, 30 ans après, presque jour pour jour, on tente encore de canaliser le danger…

« Tchernobyl », dans « Hors de contrôle », le 26/04 à 20h50 sur RMC Découverte

Réalisation : Julien Adam
Production : Studio CAPA

Au sommaire de l’Effet Papillon du 01/11 à 15h10 sur Canal+

« No go zone Tchernobyl », un sujet de Hugo Van Offel avec Ibar Aibar :
Pour ce deuxième épisode de notre feuilleton « No Go Zone » cette semaine notre guide, Hugo Van Hoffel nous emmène à Tchernobyl à 110kms de Kiev, la capitale ukrainienne, dans ce qui ressemble, il faut bien le dire, à un décor post apocalyptique. Pour bien se rendre compte, la catastrophe de Tchernobyl, c’est l’équivalent de 400 fois la bombe d’Hiroshima. La radioactivité y est encore aujourd’hui 750 fois supérieure aux normes autorisées et pourtant ce site, fermé à l’homme, n’est pas désert.

« Suède le businessman des migrants », un sujet de Jaouhar Nadi :
Partons maintenant en Suède où la politique d’accueil des réfugiés suscite de plus en plus d’hostilité. Attaque au sabre dans une école la semaine dernière, incendies criminels à répétition dans des centres d’accueils, le modèle solidaire ne fait plus recette. Sauf peut-être pour ceux qui en profitent. Il faut dire que la Suède est de loin le pays le plus hospitalier au regard de sa population : 10 millions d’habitants, et 100 000 nouveaux réfugiés rien que depuis le début de l’année. Autant de demandeurs d’asile qu’il faut loger. Bert Karlsson, 70 ans, l’a bien compris. Cet ancien producteur de musique et député anti-immigration en a même fait un business. Au point de devenir leader sur le marché et de quintupler, en 2 petites années, son chiffre d’affaires.

« Afghanistan, le marathon de Bamiyan », un sujet de Miyuki Droz et Sylvain Lepetit :
Comment attirer les touristes dans un pays en guerre, surtout si celui-ci figure sur la liste rouge du ministère des affaires étrangères des destinations à éviter à tout prix. Pas simple, surtout s’il s’agit de l’Afghanistan, ses 14 ans de guerre et ses 92.000 morts depuis la chute du régime des Talibans, en 2001.
Le pays est loin d’être sécurisé même si certains coins sont plus calmes que d’autres et offrent des paysages à couper le souffle. C’est le cas de la province de BAMIYAN où s’est tenu la semaine dernière un marathon international, le premier du genre et pourtant très couru, malgré le danger.

Le Biopic vous présente cette semaine « El Bronco » :
Cette semaine, honneur à un cow-boy au franc parler, surnommé « El Bronco ». Ce faux rustre et vrai stratège a pris les rênes de l’état le plus riche du Mexique sans aucun appui mais avec panache. La chevauchée fantastique, c’est notre Biopic et il est signé David Castello-Lopes avec Mathieu Bonnet et Lola Bögelmann.

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Réagissez en direct pendant la diffusion : #EffetPap

« No go zone », la nouvelle série de l’Effet Papillon

Dimanche 25 octobre à 15h10 sur Canal+, c’est le début de la nouvelle série incarnée de l’émission « L’effet papillon », sur les lieux les plus dangereux, inhospitaliers, ou hostiles de la planète (ou tout ça à la fois).

Le concept : Hugo Van Offel visite des lieux qui ne donnent pas envie, mais alors pas du tout.

À Tchernobyl, il rencontre les derniers habitants de la zone rouge, et suit sur place un « stalker », amateur d’un jeu vidéo qui se déroule autour de l’ancienne centrale, et qui adore y passer ses week-ends en vrai.

À San Salvador, la ville au monde où il y a le plus de meurtres, il interroge les Maras, les gangs dans lesquels l’espérance de vie ne dépasse pas 30 ans.

En Afrique du Sud, il visite Orania, la ville 100% réservée aux blancs, où l’on vit encore au temps de l’Apartheid et où les noirs sont interdits.

À Bucarest il plonge dans les anciens égouts, aujourd’hui habités par les anciens enfants des rues devenus dealers de drogue.

Un épisode de la série sera diffusé chaque semaine, du 25 octobre au 15 novembre.

1er épisode : San Salvador.

« Les Nouveaux Explorateurs : Diego Buñuel en Ukraine » – Le 13/10 à 15h sur Canal+

Ce sont les laissés pour compte de l’Europe et son dernier rempart avant la Russie. Anciens satellites de la grande URSS, ils ont du mal à trouver leur identité depuis sa chute et oscillent entre relents nationalistes et nostalgie de l’ère soviétique. Diego Buñuel nous fait découvrir une partie de cette Europe oubliée à travers le plus vaste des pays qui la composent : l’Ukraine.

C’est à Odessa, où s’est déroulée en 1905 la mutinerie du cuirassé Potemkine, que Diego débute son road trip. Le plus grand port d’Ukraine est aujourd’hui le lieu de passage obligé de tous les trafics en provenance d’Europe de l’Est (armes, drogues, etc).

Pour lutter contre ces trafics, l’armée a mis en place des patrouilles, qui paraissent bien futiles au vu de l’ampleur du business naviguant sur les eaux de la mer noire.

Diego assiste à l’une de ces patrouilles aux côtés du Commandant Tretyakov et du Lieutenant Makeev.

Première ‘marchandise’ à transiter par ce port gigantesque : des êtres humains au sombre avenir d’esclaves en tous genres. C’est pourquoi la ville regorge d’âmes perdues, et parmi elles de beaucoup d’enfants. Ils seraient 5000 à vivre dans les rues d’Odessa (100 000 à l’échelle du pays) et dormir dans ses canalisations et sous-terrains. Diego accompagne Sergey Kostin, un ancien toxicomane qui est le premier en Ukraine à avoir monté une structure d’accueil pour ces enfants des rues.

Après Odessa, Diego part en direction d’un autre port : Sébastopol, en Crimée, l’une des plus grandes bases navales du temps de l’Union soviétique. De ce passé ancré dans la guerre froide, il reste encore quelques reliques, et notamment des dauphins soldats formés pour faire sauter des navires ennemis ou encore tuer des nageurs de combat. Diego rencontre le Docteur Gorbaciova, l’ancienne responsable vétérinaire pour les 200 dauphins de la division armes biologiques de la marine soviétique. Aujourd’hui ne reste que 3 de ces dauphins – les autres ayant été vendus à l’Iran – et la base navale a été reconvertie en centre de delphinothérapie à destination des enfants, qui viennent se faire soigner par les mammifères marins. Une thérapie qui n’est pas scientifiquement reconnue mais a ses adeptes, que Diego rencontre.

Comment parcourir l’Ukraine sans faire une halte par Tchernobyl, et plus particulièrement Prypiat ?
La ville est un passage obligé depuis la catastrophe nucléaire de 1986. Sur place, tout est resté tel quel, et un tourisme morbide s’y est même développé. Ce n’est pas en tant que touriste mais accompagné de pompiers que Diego revient sur les lieux de cette tragédie contemporaine. Des pompiers sous équipés qui luttent contre les incendies dans cette zone interdite couverte pour moitié de forêt. Si elle prenait feu, ce serait une nouvelle catastrophe nucléaire pour toute l’Europe.

Prochaine étape pour Diego : Lviv. Cette jolie ville très touristique est le bastion du nationalisme Ukrainien et son héro, Stefan Bandera, un homme controversé. Pendant la deuxième guerre mondiale il s’allie avec les nazis contre l’occupation soviétique et dans la foulée ses hommes participent à des pogroms contre l’importante population juive de Lviv. Un épisode de l’Histoire dont s’est emparé Andriy Khourov pour faire des affaires.

Cet entrepreneur possède 16 restaurants à thèmes de goût plus ou moins douteux, dont une taverne-bunker dans laquelle on fait la chasse aux Russes et s’entraine à la mitraillette sur des portraits de Lénine, et un restaurant juif où les menus n’ont pas de tarif car on y paie à la hauteur de ses talents de négociateur…

C’est enfin à Kiev que Diego conclut son aventure, avec la rencontre d’un prêtre orthodoxe… peu orthodoxe. Chaque semaine, en plus de son service du dimanche, il donne une messe pour les homosexuels qu’il tient cachée en banlieue, au 9ème étage d’un hôpital en travaux. Il faut dire que l’homosexualité, après avoir été longtemps réprimée sous l’ère communiste, est très mal vue dans ce pays aux relents dictatoriaux, et même en passe de redevenir illégale.

« Carnets de voyage : les vacances à Tchernobyl », un reportage de Marion Gay le 14/07 à 20h35 dans Envoyé spécial sur France 2

Depuis le 1er janvier 2011, le gouvernement ukrainien a décidé d’ouvrir au tourisme la zone d’exclusion de trente kilomètres qui ceinture depuis 25 ans le réacteur n°4 de la centrale nucléaire de Tchernobyl. Pour 160 euros par personne, le tour comprend le transport en bus de Kiev à Tchernobyl, le passage du checkpoint de la zone d’exclusion, la visite guidée du site, avec approche à 300 mètres du réacteur lui-même, et le retour par la ville de Pripiat, cité vidée de ses 50 000 habitants en deux jours après l’explosion de 1986.

Des milliers de touristes sont déjà inscrits pour la visite. D’un côté, les autorités ukrainiennes garantissent qu’il n’y a aucun danger pour la santé : l’exposition aux radiations ne serait pas plus élevée, sur l’ensemble de la visite, que celle reçue lors d’une radio des poumons.

Mais de l’autre côté, le document signé à l’entrée de la zone prévient les touristes : ils seront les seuls responsables de éventuels problèmes médicaux qui pourraient survenir après la visite.

La visite n’est pas anodine : dosimètre en main, chacun peut mesurer en temps réel la dose d’irradiation que son corps reçoit. On découvre aussi que plus de 3000 personnes vivent et travaillent encore dans la zone d’exclusion, alternant tous les 15 jours avec des périodes hors-zone, pour permettre à leurs organismes de tenir le choc.

Lorsque l’on sait que la chape de béton qui recouvre le réacteur depuis 25 ans est fissurée, ce qui impose la construction d’un nouveau sarcophage d’ici 2015, on est en droit de se poser la question : cette visite touristique est-elle vraiment sans danger ?

Et, au-delà du danger, quel sens y a-t-il à livrer au tourisme de masse le lieu de la plus grande catastrophe nucléaire du XXème siècle, qui aurait fait officiellement plus d’un million de victimes ? Et qui sont les touristes qui embarquent pour ce voyage un peu particulier ?