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Au sommaire de l’Effet Papillon du 25/01 à 13h40 sur CANAL+

« LE KO SURPRISE » – Un sujet de Benoit Chaumont avec Charles Baget

Dans un monde où tout s’achète, seule la violence reste gratuite… Mais faut-il pour autant en abuser ? Les adeptes du «knockout game», traduisez le jeu du K.0, en semblent convaincus. La règle est simple : choisissez un passant dans la rue, assommez-le d’un coup, d’un seul, et postez la séquence sur Internet. Ce petit jeu fait fureur aux États-Unis. Plusieurs victimes sont restées au tapis, d’autres sont handicapées à vie, et les attaques se multiplient.

« LA VICTOIRE EN CHANTANT » – Un sujet de Cyprien d’Haese

Suivez bien : il est né en Lybie, a grandi dans la bande de Gaza, a triomphé à Beyrouth, et vit désormais à Dubaï : en l’espace de 6 mois, Mohammed ASSAF, le gagnant du fameux télé-crochet ARAB IDOL, est devenu le symbole de l’unité entre palestiniens, le trait d’union entre les différentes factions d’un état divisé, qui peine à exister. Accueilli en héros national dans les Territoires, et notamment à Ramallah, le jeune prodige jouit d’une popularité que tout le monde s’arrache. Le Fatah cherche à le récupérer, et même les islamistes du Hamas lui trouvent aujourd’hui des qualités.

« MAFIA RADIOACTIVE » – Un sujet de Christophe Barreyre (Rediffusion du 09/03/2013)

C’est le job le plus ingrat et de loin le plus risqué au Japon. En gros, le travail dont personne ne veut : nettoyer et décontaminer Fukushima. 3 ans après la catastrophe nucléaire, les volontaires ne se bousculent pas pour faire le sale boulot. Le business de la reconstruction est pourtant florissant, et la mafia japonaise recrute parmi tous celles et ceux qui ont tout perdu ou plutôt, plus rien à perdre. Objectif : s’enrichir, quitte à faire n’importe quoi et polluer encore plus.

Le CHIFFROSCOPE – De David Castello-Lopes, Léonard Cohen et Emmanuel Grand

L’adultère nuit-il à la popularité des hommes politiques ?

LE PLANETARIUM – De David Castello-Lopes et Mathieu Leblanc

« Les Nouveaux Explorateurs : Diego Buñuel en Amérique Centrale », le 15/07 à 13h05 sur CANAL+

« Les Nouveaux Explorateurs : Diego Bunuel en Amérique Centrale » (rediffusion du 27/01/2013)

C’est une région du monde ravagée par les gangs, les narcotrafiquants et bien sûr la violence. Enclavés entre la Colombie (au sud) et le Mexique (au nord), les sept pays d’Amérique Centrale caracolent régulièrement en tête du classement des pays les plus violents, et qui ne sont pourtant pas en guerre. En six pays (nous excluons le Bélize) et six sujets, Diego propose une immersion dans ce no man’s land bordé par la mer des Caraïbes et les cocotiers.

C’est au Panama que Diego débute son voyage. Le pays est la porte d’entrée de toute cargaison de drogue qui tente de faire son chemin vers le Mexique, puis les États-Unis. Autant dire que les brigades anti-drogue Panaméennes ont du pain sur la planche… et la pression ! Ainsi, en cas de saisie de drogue et pour être sûr que rien ne filtre, les autorités brûlent la totalité de la prise, sur place. Diego suit l’une des ces brigades et assiste à cette pratique… inattendue.

Diego s’envole ensuite pour le Salvador où la pauvreté et le narco trafique ont fait le lit de la guerre des gangs, les maras, qui mine le pays depuis la fin de la guerre civile, soit le début des années 90. Les photos de ces mareros tatoués des pieds à la tête ont fait le tour du monde et plus personne n’ignore les noms de MS13 ou de Mara18, les deux principaux gangs, qui ont annoncé une trêve il y a quelques mois. Diego se rend dans le Barrio 18 à la rencontre d’un père pas très catholique qui fréquente les gangsters. Mais pour la bonne cause : le Padre Rodriguez-Lopez aide les mareros en effaçant leurs tatouages, étape préliminaire à toute réintégration de la vie sociale.

Direction le Honduras, pays le plus violent de la région et 4ème pays le plus inégalitaire au monde. Les Maras y recrutent des passeurs de drogue dès l’âge de 6 ans et au collège 10% des élèves sont déjà membres actifs d’un gang alors que près de la moitié seraient en sympathie avec l’un d’eux… Les autorités essaient de prendre le problème à la source en envoyant des policiers faire le tour des écoles primaires afin de tenter de convaincre les petits Honduriens de rester dans le droit chemin.

Au Guatemala aussi la mort fait partie du quotidien, surtout si l’on est une femme. On n’hésite pas à parler de Fémicide dans ce pays qui a vu mourir 5000 à 6000 femmes de mort violente depuis 2000, pour la simple raison qu’elles sont des femmes.

La mort est donc devenu un business comme un autre, et les croques-morts se font la guerre, à qui arrivera le premier sur le lieu du crime pour récupérer le cadavre. C’est au côté de l’un de ces caraqueros que Diego découvrira les astuces du métier.

Le Nicaragua est le plus grand pays d’Amérique Centrale et la 5ème destination de Diego. Ravagé par la pauvreté qui ôte tout espoir à une jeunesse massive (plus de la moitié de la population a moins de 18 ans), le Nicaragua a trouvé un allié inattendu en… l’Iran. Contre quelques hôpitaux et autres infrastructures, le Nicaragua offre son soutien diplomatique et logistique au dictateur Ahmadinejad. Dernière coopération en date : l’Iran vient d’installer une base d’entraînement au nord du pays, utilisée par le Hezbollah pour entrainer ses hommes. Le Président du Costa Rica s’est même publiquement récemment inquiété de l’influence grandissante de l’Iran chez son voisin.C’est justement au Costa Rica que Diego achève son voyage au bout de l’enfer. Un havre de paix pour finir sur une touche positive. Le pays est de loin le plus épargné par la violence de la région, et pourtant il ne dispose plus d’armée depuis 1948.

« Chicago, vivre avec les gangs », un film de Marc Garmirian et Etienne Truchot le 30/10 à 21h40 sur France 5

C’est à Chicago, la troisième mégapole des Etats-Unis, que Barack Obama a commencé sa carrière politique. Les trois-quarts des Chicagoans ont voté pour lui en 2008. Le maire, Rahm Emmanuel, est son ancien bras droit.

Avec un budget en lourd déficit, la ville condense tous les défis qui attendent le pays pour les quatre ans à venir ; santé, éducation, emploi. Mais son problème numéro un, c’est la guerre des gangs.

Chicago possède un des taux de criminalité les plus élevés du pays. Il y a plus de morts par balles – 450 en 2011- dans les quartiers sud, afro-américains et pauvres, que de soldats américains tués en Afghanistan.

Dans le district le plus dangereux, Englewood, les habitants subissent une violence quotidienne et aveugle. Mais les mères de victimes, les policiers, les médiateurs et les leaders religieux se mobilisent pour lutter contre la peur, l’impunité et l’indifférence. Car cette violence qui gangrène la ville du Président est totalement ignorée des débats de l’élection présidentielle.

« Hugo Chavez, le grand mensonge », un film de Caroline du Saint à voir le 8/10 à 23h05 sur CANAL +

Il fait meilleur vivre à Baghdad qu’au Venezuela. A Caracas, une personne meurt par balles toutes les deux heures. On compte de 15 à 20 000 morts violentes chaque année, soit 4 fois plus qu’en Irak, et autant que le Mexique… le tout dans un pays pourtant épargné par les gangs et le narcotrafic.

Des chiffres qui ont quadruplé, depuis l’arrivée au pouvoir en 1999 d’un certain Hugo Chavez, candidat à sa propre succession lors de la prochaine élection présidentielle, le 7 octobre 2012.
Comment en une dizaine d’années, un pays a-t’il pu basculer dans une telle violence ? Comment les inégalités, la misère, ont-elles pu croître à ce point, dans un pays riche, assis sur une des principales mannes pétrolières du continent ? Quelle est la responsabilité d’Hugo Chavez dans cette dégradation ?

Alors que la campagne électorale bat son plein, nous avons voulu décortiquer le système Chavez… Montrer et dire ce qui n’a pas été dit, au-delà des images habituelles, de la censure des médias et de ses excentricités télévisuelles.

Nous allons montrer la face cachée du Che Venezuelien: comment le dernier révolutionnaire du continent après Fidel Castro a privatisé le pays, capté les richesses pour ses proches, le livrant aux milices et à la guérilla, permettant aux armes de se répandre, soumettant les populations à la loi du plus fort.

Le Venezuela, patrie socialiste, est devenue la caricature la plus aboutie de l’ultra libéralisme, sans foi ni loi.

« Peur sur la ligne, quinze ans après », de Wandrille Lanos, le 14/05 à 14h00 dans Envoyé Spécial – La suite, sur France 2

Un ticket non validé, un pavé dans une vitre, une insulte, un coup de poing… C’était le quotidien de ces chauffeurs de bus, filmés en 1996, à Paris ou à Lyon sur des lignes « sensibles ». Pour certains, c’était le raz le bol : ils n’en pouvaient plus de subir incivilités ou violences.

15 ans plus tard, nous les avons retrouvé. Ils nous racontent comment leur métier a évolué. Quels moyens les compagnies de transport ont-elles mis en place pour épauler leurs conducteurs ? Comment luttent-elles aujourd’hui contre la fraude ? Les moyens développés il y a 15 ans sont-ils toujours d’actualité ?

A l’époque, le malaise perceptible des conducteurs était croissant, et les entreprises de transport public semblaient avoir des difficultés à y remédier…

15 ans après, malgré les solutions proposées, les conducteurs restent toujours en première ligne. »