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« Le travail à l’heure anglaise », à voir dans Envoyé Spécial le 01/05 à 20h45 sur France 2

Un sujet de Wandrille Lanos

Avec moins de 8 % de chômeurs, le modèle anglais intrigue une Europe en pleine crise économique. Son mot d’ordre : la flexibilité. Dans tous les secteurs, les Anglais apprennent à ne plus compter leurs heures. Ils oublient les horaires fixes et la pause pour le thé. Une conception du travail qui semble très éloignée de de celle de la France.

Une équipe d’Envoyé Spécial a enquêté sur ce modèle. Elle a rencontré des entrepreneurs français qui s’installent à Londres parce que le droit du travail leur paraît moins contraignant, et des salariés qui estiment bénéficier de cette souplesse. Mais les journalistes Wandrille Lanos, Donatien Lemaître et Bertrand Jeanneau ont également enquêté sur des aspects plus controversés de ce modèle, comme le contrat « zéro heure » : un contrat qui ne garantit pas aux employés qui le signent un nombre d’heures de travail minimum. Entre 250 000 et 5 millions de Britanniques seraient actuellement concernés. S’il permet à certains de s’organiser pour développer des projets personnels, le contrat zéro heure est surtout à l’origine d’une précarité grandissante dans le pays. Des gratte-ciels du quartier d’affaires de la City à la banlieue de Newcastle, voyage au cœur d’une Angleterre prête à tout pour travailler.

« Peur sur la ligne, quinze ans après », de Wandrille Lanos, le 14/05 à 14h00 dans Envoyé Spécial – La suite, sur France 2

Un ticket non validé, un pavé dans une vitre, une insulte, un coup de poing… C’était le quotidien de ces chauffeurs de bus, filmés en 1996, à Paris ou à Lyon sur des lignes « sensibles ». Pour certains, c’était le raz le bol : ils n’en pouvaient plus de subir incivilités ou violences.

15 ans plus tard, nous les avons retrouvé. Ils nous racontent comment leur métier a évolué. Quels moyens les compagnies de transport ont-elles mis en place pour épauler leurs conducteurs ? Comment luttent-elles aujourd’hui contre la fraude ? Les moyens développés il y a 15 ans sont-ils toujours d’actualité ?

A l’époque, le malaise perceptible des conducteurs était croissant, et les entreprises de transport public semblaient avoir des difficultés à y remédier…

15 ans après, malgré les solutions proposées, les conducteurs restent toujours en première ligne. »